Les compétences comportementales, des indispensables en matière de recrutement

Sur le marché du travail actuel, l’acquisition de nouvelles connaissances, aptitudes et compétences est fondamentale pour garantir un bon emploi. En même temps, les professionnels qui s’accommodent de leur formation ou de leur expérience et qui pensent qu’ils sont suffisants finissent par être négligés par d’autres qui cherchent toujours à évoluer. L’acquisition de nouvelles connaissances et compétences est un élément fondamental pour ceux qui veulent s’assurer une bonne position sur le marché du travail actuel. Après tout, l’évolution constante est aujourd’hui le plus grand avantage concurrentiel des entreprises. C’est pourquoi les professionnels qui s’accommodent d’eux-mêmes et ne recyclent pas sont destinés à perdre de grandes possibilités d’évolution de carrière. Dépassez vos limites coaching et votre avenir, sachez ce qui va changer.

Compétences comportementales

Pour obtenir des postes de direction dans une organisation, chaque employé doit posséder certaines compétences comportementales. Actuellement, l’un des aspects les plus appréciés par les entreprises est la capacité à s’adapter à de nouvelles routines de travail et à assumer des missions différentes, c’est-à-dire la volonté d’accepter des changements et de nouveaux défis. Outre la flexibilité et la volonté d’évoluer, il existe d’autres exemples de compétences comportementales très appréciées sur le marché actuel. Apprenez à connaître certaines des compétences souhaitées par la plupart des cadres et voyez quels points vous pouvez améliorer pour augmenter vos chances de réussite professionnelle :

1) Capacité à prendre des décisions : savoir peser le pour et le contre afin de suivre la meilleure voie pour choisir quelque chose d’important est l’une des caractéristiques de base pour ceux qui veulent se distinguer professionnellement. La rapidité, le raisonnement logique et la vision de l’avenir sont des qualités importantes au sein d’une entreprise.

2) Empathie : avez-vous déjà essayé de vous mettre à la place de votre collègue et de comprendre son point de vue, même sans être d’accord avec lui ? Cette capacité, appelée empathie, est très importante pour développer des projets de groupe et dépasser les attentes.

3) Leadership : avoir la capacité de motiver et d’influencer les gens est une compétence qui est très ciblée par les entreprises et qui devrait être développée même par ceux qui n’occupent pas de poste de direction.

4) Contrôle émotionnel : il est courant que le travail mette les gens dans des situations de grand stress. Par conséquent, afin de prendre les décisions les plus judicieuses et les plus cohérentes, il est nécessaire de privilégier la raison et d’éviter les attitudes impulsives. La maîtrise des émotions est une caractéristique essentielle pour éviter les conflits avec les collègues et les contraintes dans l’environnement organisationnel, facteurs qui peuvent nuire à la productivité de l’équipe.

5) Anticipation : considérée comme l’une des principales compétences stratégiques, elle est très demandée par les entreprises qui veulent toujours avoir une longueur d’avance sur la concurrence. Cette compétence requiert une bonne connaissance du marché et est essentielle pour établir des avantages concurrentiels et prévenir d’éventuelles crises.

6) Auto-motivation : être capable de rester motivé est une autre compétence comportementale importante, car elle garantit une bonne performance professionnelle quelles que soient les circonstances, et peut être une caractéristique importante non seulement pour l’individu, mais aussi pour motiver le groupe.

Faites une évaluation pour voir si vous possédez toutes ces compétences et dressez la liste de vos points positifs et de ceux qui doivent être améliorés. Ainsi, vous pouvez devenir un meilleur professionnel et acquérir une bonne position sur le marché.

Les compétences comportementales, ce nouveau critère de recrutement

Les nouvelles tendances du recrutement dans son infographie et se concentre sur les nouvelles attentes des recruteurs. Quelles sont les compétences de demain ? Faut-il dire adieu à l’expertise métier et accueillir les compétences comportementales comme le nouveau critère du recrutement ?

Pour une majorité d’employeurs, les diplômes n’ont plus autant d’importance aujourd’hui

  • 59 % des interrogés considèrent que le diplôme n’est pas un critère essentiel.
    Parmi eux, on retrouve généralement des employeurs des secteurs du transport, de l’hôtellerie ou du commerce. Ils recherchent des qualités comportementales ou des compétences techniques sans prêter trop d’attention au diplôme, ceci concerne plutôt les secteurs de la construction de l’industrie ou de la réparation automobile.
  • 25 % d’entre eux voient le diplôme comme un élément important, mais plusieurs profils sont possibles.
    Ici, les recruteurs concernés viennent des secteurs de la finance ou d’activités scientifiques et techniques.
  • 16 % des répondants pensent que le diplôme et la spécificité de la formation sont déterminants.
    Ces employeurs qui considèrent le diplôme comme un élément important sont principalement du secteur de l’enseignement, de l’action sociale et de la santé.

60 % des employeurs considèrent que les compétences comportementales sont plus importantes que les compétences techniques.

Quelles entreprises favorisent les soft skills et ne prêtent pas trop d’attention au diplôme des candidats ?

Les PME sont les organisations les plus attentives aux compétences socio-émotionnelles et comportementales des candidats. 63 % des établissements de moins de 5 salariés prêtent peu d’attention au diplôme, 49 % pour les entreprises de 20 à 49 salariés, et près de 40 % pour les entreprises de plus de 100 salariés. Cette différence s’explique assez simplement, une entreprise avec peu d’actifs va beaucoup plus puiser sur la polyvalence et les qualités des candidats afin de tirer profit au maximum des profils et talents, tandis qu’un grand établissement portera moins attention aux compétences comportementales des candidats.

Quelles sont les principales compétences comportementales qui attirent l’attention des employeurs ?

Il existe un grand nombre de compétences comportementales, c’est d’ailleurs la raison qui nous amène à leur donner différentes appellations : compétences socio-émotionnelles, comportementales, cognitives, personnelles, humaines. Les employeurs sont majoritairement attirés par ces 3 compétences particulières :

  • La capacité à s’organiser et à prioriser les tâches 98 % ;
  • La capacité d’adaptation 94 % ;
  • L’autonomie 93 %.

S’en suit une longue liste de soft skills. Quand on sait qu’1 actif sur 3 est susceptible de changer complètement de métier d’ici les 10 prochaines années, et que 50 % des métiers de demain n’existent pas, ces compétences semblent être les plus aptes à les accompagner dans l’évolution de l’emploi comme le souligne le rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi :

  • Sens des responsabilités et fiabilité 93 % ;
  • Travail en équipe 90 % ;
  • Connaissance et respect des règles 84 % ;
  • Capacité à actualiser ses connaissances 83 % ;
  • Sens de la relation client 72 % ;
  • Capacité d’initiative et créativité 69 % ;
  • Capacité à travailler sous pression et à gérer le stress 62 %.

Dans un CV, les compétences comportementales sont analysées principalement par 57 % des recruteurs. On ressent une inversion des tendances en matière de recrutement, l’expertise métier n’est plus aussi importante aujourd’hui pour les employeurs. Ils cherchent avant tout un profil de qualité qui sera formé au métier en interne. Ses compétences personnelles lui permettront d’évoluer au sein de l’entreprise, car il saura faire preuve d’adaptation et d’esprit d’équipe, ce qui n’est pas forcément le cas pour un recrutement basé uniquement sur des compétences diplômantes. Les diplômes ne font plus l’unanimité chez les recruteurs. Avec l’évolution des métiers et les innovations technologiques, de nombreux métiers d’aujourd’hui sont voués à disparaître. Les nouveaux talents doivent donc miser sur le développement des compétences comportementales qui les aideront tout au long de leur parcours professionnel, sans un risque d’obsolescence.

8 compétences pour réussir au travail 

1. Savoir s’adapter

La seule chose dont on peut être certain en ce monde, c’est que tout change constamment. Ainsi, on risque fort, au cours de notre vie professionnelle, de changer de patron, de collègues, de tâches, de responsabilités et même d’emploi. Évoluer dans le monde du travail d’aujourd’hui requiert souplesse et flexibilité. C’est pourquoi les employeurs recherchent des employés qui font preuve d’une bonne capacité d’adaptation et savent tirer profit du changement plutôt que d’y résister.

2. Savoir travailler en équipe

Appartenir à une équipe de travail, c’est comme faire partie d’un orchestre: il faut connaître sa place et bien jouer sa partition. Une bonne équipe est un groupe où chaque maillon est conscient de ses forces mais aussi de ses limites.

3. Bien communiquer

En cette époque marquée par l’importance grandissante des réseaux sociaux, on communique plus que jamais, mais pas toujours efficacement. Communiquer, c’est avant tout être capable d’entrer en relation avec les autres. Il est important d’apprendre à interagir avec ses collègues. C’est d’ailleurs quelque chose que les employeurs remarquent. Lorsque quelqu’un hésite à communiquer dans son travail, on a tendance à l’exclure du développement de l’organisation. À l’inverse, quelqu’un d’ouvert sera davantage sollicité et inclus dans les plans d’affaires.

4. Savoir gérer les conflits

En présence d’un conflit, la plupart des gens vont pratiquer la stratégie du repli. Pourtant, en milieu de travail, il est généralement préférable d’apprendre à gérer ce type de situation; sinon, elle risque de dégénérer, de s’envenimer, voire de nous nuire dans la mesure où on cède aux demandes des autres au lieu de tenir compte des besoins de l’équipe ou de l’entreprise. Mais ce n’est pas toujours facile. Le problème réside bien souvent dans la charge émotive reliée à l’événement. En fait, régler un conflit équivaut à se gérer soi-même, à gérer ses émotions. Pour y parvenir, on doit avoir développé une certaine maturité.

5. Avoir le sens des priorités

On a souvent l’impression de devoir jongler avec un grand nombre de tâches en même temps? Ce n’est pas une impression. Dans la plupart des milieux de travail aujourd’hui, c’est la réalité. Dans ces conditions, si on a du mal à distinguer les tâches prioritaires de celles qui peuvent attendre, on risque vite de se sentir dépassée.

6. Bien gérer son temps

La gestion du temps est liée à celle des priorités. Quand on a une tâche à accomplir, il faut se concentrer sur elle et la terminer au lieu de vérifier nos courriels compulsivement ou de répondre au téléphone chaque fois qu’il sonne. Parfois, bien gérer notre temps passe par la capacité de dire non à certaines demandes. On dit oui à tout, on n’ose pas refuser, on en prend trop sur nos épaules. Cela a évidemment des répercussions sur notre efficacité et notre capacité de mener nos tâches à terme.

7. Être proactive

Faire preuve d’initiative et se montrer proactive sont des compétences essentielles en milieu de travail. 

8. Être un leader

Pas besoin d’être patron pour développer son leadership. Cette compétence peut en effet être utile dans la plupart des postes. Il ne s’agit pas de devenir à tout prix le président de la compagnie. Le leadership peut aussi consister à superviser un comité, à avoir une influence positive sur les plus jeunes employés, etc. Les employeurs apprécient souvent le leadership dit «relationnel». Il s’agit de la capacité d’influencer ou de donner une direction à un projet ou à une équipe. C’est en fait un leadership mobilisateur, qui cherche à obtenir la collaboration des autres. Dans certains milieux très compétitifs comme celui des affaires, de la finance, de la vente, un leadership directif, davantage axé sur le contrôle et la prise de décision rapide, est davantage recherché. À nous de nous adapter au style de gestion de la compagnie.