Le marché du travail en France

Par définition, le marché du travail représente l’équilibre entre l’offre et la demande d’emplois. En France, le marché du travail comporte un taux élevé de salariés payés au SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance). Le marché du travail est dynamique, chaque jour des milliers d’emplois sont détruits et autant sont créés. Cependant en cause du chômage, en France, il y a beaucoup moins d’emploi que dans les autres pays, ce qui conduit les économistes à réfléchir au problème et proposer des solutions. Parmi ces théories,  il est souvent dit que la formation et les compétences sont des atouts presque indispensables pour la croissance économique et au niveau individuel afin de trouver un travail. D’après certaines de ces théories, la notion de capital humain est importante afin d’inciter le personne à s’investir dans sa propre formation. Cependant, la volonté, aussi forte soit-elle, ne suffit pas, il faut l’accompagner de structures adaptées. Effectivement, la France accorde des ressources considérables pour l’enseignement primaire et secondaire. Néanmoins, elle accorde beaucoup moins de moyens à l’enseignement supérieur et l’université.Actuellement, en France, la majorité des nouveaux arrivants sur le marché du travail sont des jeunes de 24-35 ans, toutefois, les emplois auxquels ils prétendent sont occupés par la précédente génération issue du baby-boom. Ils sont donc en quelque sorte « mis en attente » et souvent trop qualifiés de ne pas être assez expérimentés. A défaut de leur laisser une chance, on les sous-estime et servent souvent à « assister » les plus expérimentés qui ont de longue années derrière eux. Mais tout cela ne représente qu’une excuse pour dissimuler  la diminution des offres d’emplois. Selon un article publié sur le site du Figaro, les inégalités entre catégories socioprofessionnelles sont tout aussi marquées. Ainsi, on dénombre 3,3 % de cadres au chômage contre trois fois plus chez les ouvriers. Dans la même logique, le chômage ne touche pas de la même façon les diplômés et les non-diplômés. On compte 13,2 % de non-diplômés au chômage contre 5,6 % chez les diplômés de l’enseignement supérieur. Dans le détail et contrairement aux idées reçues, ce sont les élèves qui sont passés par la case «enseignement supérieur court» (les bac + 2) qui s’en sortent le mieux avec un taux de chômage de 5,2 %.