Créer des équipes sans frontières grâce au team building

L’importance de la consolidation d’équipe est maintenant universellement reconnue, mais souvent dans un environnement de travail moderne, il est difficile de trouver le temps de se consacrer à ce genre d’activité. D’une part, il y a l’éternel dilemme : épargner ou investir ? D’autre part, il existe des considérations plus spécifiques liées à la gestion du temps que vous passez avec des collègues qui ne travaillent pas. Quel est le bon moment pour se consacrer à la construction d’une équipe ? Lors d’un dîner d’entreprise ? Lors d’un voyage de motivation ? Pendant une pause café ?

Toutes ces options sont légitimes : pour trouver la solution idéale, vous devez bien connaître votre équipe et vous efforcer de comprendre ses besoins. Dans certains cas, il suffira de donner libre cours à sa créativité et d’organiser soi-même quelques activités de team building peu coûteuses, juste pour mieux se connaître afin de créer un environnement de travail harmonieux. Dans d’autres cas, cependant, optez pour une organisation professionnelle plus complexe et plus articulée, afin d’offrir à vos employés et collègues une expérience véritablement hors du commun.

Les objectifs du team building

Lorsque vous réservez un grand centre sportif pour une journée entière, il peut sembler étrange de poser la question « Sommes-nous ici pour nous amuser ? Bien sûr, ce serait la réponse la plus évidente : le sport et les activités de plein air sont des activités de loisir, conçues pour divertir, pour redonner aux adultes l’esprit du jeu, pour être une distraction de la routine quotidienne du travail. En réalité, le plaisir, dans ce cas, est un moyen, mais pas une fin. Il ne s’agit pas d’un voyage de motivation, ni d’un simple dîner d’entreprise. Ce que vous allez faire, ce sont des activités complexes et, dans de nombreux cas, stimulantes, certes amusantes, mais avec des objectifs très précis. L’objectif recherché, c’est créer des contextes dans lesquels les membres d’un groupe de travail sont obligés de se concentrer sur l’interaction mutuelle, de développer des compétences en matière de résolution de problèmes et d’apprendre à gérer des situations inattendues de manière créative et rapide.

Il y a des tâches qui ne peuvent tout simplement pas être accomplies sans une collaboration efficace avec les coéquipiers, d’autres qui exigent un degré considérable de confiance mutuelle, d’autres encore qui ne peuvent être menées à bien que si la répartition des rôles est claire et respectée. Chaque « jeu » est en fait un véritable exercice. Comme à la salle de sport, vous vous retrouvez à tour de rôle à engager différents muscles, seuls les « muscles » impliqués dans ce type de sport sont ceux qui se montrent sur la plage. Le rôle du client, dans cet exercice, est essentiel : les équipes, en effet, doivent être déterminées au préalable, par quelqu’un qui connaît les membres de l’équipe en question et qui a une idée claire des relations et des interactions à consolider et à approfondir.

Localisation et ressources

À cette occasion, vous devez choisir un grand centre sportif, pour plusieurs raisons. Tout d’abord pour la taille : si votre projet implique 100 participants par exemple, cela nécessite des environnements assez vastes pour chaque activité, des repas à l’enseignement en passant par la consolidation d’équipe proprement dite. Étant donné la nature purement physique des activités de team building prévues pour ce projet, qui n’a pas été nommé par hasard « Team Building sans frontières ». C’est essentiel d’avoir une infrastructure spéciale.

En effet, lors de l’organisation d’activités à forte composante sportive, il est essentiel de pouvoir les réaliser dans un environnement spacieux, sûr et bien équipé. Une des considérations les plus évidentes est celle de l’espace. Bien sûr, l’idéal est de se consacrer aux sports de plein air, mais en cas de mauvais temps, il faut disposer d’une structure qui permette à un groupe de taille considérable de réaliser plus ou moins les mêmes activités, même à l’intérieur. Cela peut rendre nécessaire la conversion de l’ensemble du programme en une structure intérieure. En outre, dans ce cas précis, vous pouvez vous doter de divers outils nécessaires à la réalisation de vos « jeux ». Certains éléments sont faciles à trouver, comme les serviettes, les tubes, les ballons et les matelas de plage, tandis que d’autres sont moins courants ou liés à des activités sportives spécifiques (dont, par exemple, le tir à l’arc).

Jeux sans frontières ou « ne dites jamais banzaï »?

La télévision des années 80 et 90 a offert deux programmes dans lesquels les participants s’adonnaient à des activités sportives extrêmement difficiles qu’aucun d’entre vous n’aurait jamais pensé à faire dans un gymnase. La différence fondamentale entre le programme de Jocelyn et celui de Gialappa était le niveau de « sérieux » des participants et des chefs d’orchestre. « Jeux sans frontières » était un programme amusant, mais il y avait une certaine admiration à voir quelqu’un terminer un parcours en marchant sur une rangée de balles en caoutchouc savonneuses, sous un bombardement de ballons d’eau et en esquivant de temps en temps d’énormes oreillers. « Never say Banzai » était dément, tant par la nature complètement folle des jeux que par la nature hilarante des commentaires.

Ce que vous pouvez essayer de recréer, bien sûr, ce n’est pas l’esprit de ces deux programmes, mais c’est certain qu’il y aura toujours un élément des deux. D’une part la fascination d’essayer une activité inhabituelle mais définitivement difficile, d’autre part la légèreté qui découle d’une saine mais non féroce compétition qui permet à tous de se détendre, de rire ensemble des situations cocasses qui vont se créer, de créer la complicité et la confiance qui ne peuvent exister qu’entre des personnes qui se sont regardées négocier leurs positions respectives sur un chiffon, dans une version corporative et un peu plus compliquée du fameux Twister.

Team Building : pourquoi ça marche

Team building n’est pas une science exacte, mais elle s’en rapproche beaucoup. Ce n’est pas, contrairement à ce que certains pensent, un moyen de résoudre les conflits, mais un excellent outil pour éviter qu’ils ne surgissent. Si deux collègues ont une mauvaise relation, les forcer à jouer une version à grande échelle de « Jenga » ne les rendra pas amis. Si, toutefois, deux personnes se connaissent peu mais doivent travailler ensemble et apprendre à se faire confiance, il peut être bon de travailler à leurs côtés dans des activités où, à son tour, l’une d’entre elles doit avoir les yeux bandés et accomplir une tâche complexe en se fiant uniquement aux instructions de l’autre.

Afin d’identifier les bons exercices, la première question à se poser est de savoir quels aspects de l’interaction doivent être améliorés : la connaissance mutuelle ? L’adaptabilité ? L’habitude de calculer les conséquences d’une action ou d’administrer des ressources limitées ? Peu de gens le savent, mais Jonathan Swift a établi par inadvertance un lien entre certaines activités ludiques et d’autres activités professionnelles, dans son chef-d’œuvre « Les voyages de Gulliver ». Avec une intention satirique, en effet, l’écrivain anglais décrit les Lilliputiens qui, pour obtenir une fonction publique, devaient prouver qu’ils étaient bons pour marcher sur une corde et exécuter une série d' »acrobaties ».

L’intention de ce travail était évidemment noble et visait à critiquer les politiciens et les fonctionnaires qui étaient prêts à réaliser les « acrobaties » intellectuelles et dialectiques les plus complexes afin de dissimuler leurs propres méfaits, mais le principe de base est applicable dans la réalité. Qui sait rester en équilibre avec le corps, peut aussi rester en équilibre avec les pensées et les mots. De la même manière, deux ou plusieurs personnes qui parviennent à se coordonner efficacement dans une action physique pourront faire de même dans un contexte intellectuel et professionnel.

Les règles du jeu

La partie la plus difficile de l’organisation d’un team building, aussi étrange que cela puisse paraître à l’œil extérieur, est de concevoir les règles du jeu. La gestion de la logistique est complexe, bien sûr, mais pas difficile si vous avez une bonne expérience de l’organisation d’événements. Ce qui distingue vraiment un service de haut niveau d’une tentative de bricolage, c’est l’efficacité et l’originalité des exercices eux-mêmes.

Dans certains cas, vous pouvez vous appuyer sur des activités sportives préexistantes, comme le canoë ou le tir à l’arc, en n’apportant que quelques modifications au contexte général, tandis que dans d’autres cas, vous devez inventer des activités complètement nouvelles. Apprendre à voir dans une corde, un tube en caoutchouc, une feuille ou une balle en plastique le potentiel d’unir un groupe n’est pas une compétence qui s’acquiert du jour au lendemain. Pourtant, dans le cas de la constitution d’équipes, c’est précisément ce que chacun d’entre eux (et beaucoup d’autres un peu moins courants) a fait. Comment utiliser un tuyau en caoutchouc pour pousser une équipe à coordonner un effort ? Comment transformer une feuille en un moyen d’accroître la confiance mutuelle ? Combien de balles faut-il pour apprendre à une centaine de personnes l’efficacité du travail en équipe ? Combien de mètres de corde faut-il pour faire sortir le leader d’un groupe de dix personnes ? Vous devez vous poser toutes ces questions et les réponses sont toujours une source de surprise et de plaisir pour votre équipe.