L’histoire des services à la personne remonte des années 50 sous le nom « arts ménagers ». Ce type de travail permettait le soutien de la vie d’un individu ou d’une famille. Diverses lois se sont succédé depuis 1991 pour réglementer le métier. L’appellation « services à la personne » ou SAP s’est apparue en 2005 par la loi n° 2002-841. Elle a été ensuite intégrée dans le Code du travail dans l’article D.7231-1. Les services à la personne concernent les familles et individus dépendants.
Un grand gisement d’emploi
Les recrutements qui concernent les services à la personne augmentent de jour en jour. Ce fait résulte de la classe d’âge de la population. Ainsi, le nombre des individus dépendants s’accroît continuellement. Une étude de l’Insee Occitanie démontre qu’une élévation de 60 % des seniors dépendants semblerait possible d’ici 2040. Par conséquent, les offres d’emploi sur le marché des services à la personne vont s’agrandir.
Les aides-soignants et les infirmiers paraissent les professions les plus répandues. Les « métiers du grand âge » demeurent un gisement d’emploi d’ici 2025. Les estimations remarquent qu’ils peuvent créer 18 500 postes additionnels par ans en France. Si vous cherchez un avenir sans chômage, ce secteur restera la meilleure option.
Le recrutement dans le secteur de service à la personne ne cesse d’envahir le marché du travail. Par exemple, le Pôle Emploi Figeac annonce que les 34 % d’offres d’emploi sur son territoire concernent ce secteur.
Les aides-soignants et aides ménagères s’affichent dans la liste des dix premiers métiers les plus recherchés en France. Les vingt-six métiers de services à la personne enregistrent 1,1 million d’employés. Beaucoup de secteurs recrutent des débutants à cause du grand nombre d’offres d’emploi. La rémunération semble équivalente au SMIC horaire qui vaut 10,03 € bruts.
Le métier de services à la personne transmet des recrutements en permanence. L’offre parait abondante que dans certains secteurs comme La Champenoise ou Martizay, les employeurs proposent un CDI aux débutants.
Les services à la personne
Plusieurs acteurs s’investissent sur le marché des services à la personne. Il en existe cinq catégories : employeurs particuliers, organismes spécialisés, personnes morales, entrepreneurs individuels et travailleur dissimulé. La liste des activités groupées dans les services à la personne s’avère fixée par le décret 2016-750 du 6 juin 2016.
On distingue trois groupes de services à la personne. Le premier groupe englobe ceux relevant de la déclaration : l’entretien de maison et travaux ménagers, les travaux de bricolages et de jardinage, la garde d’enfants de plus de 3 ans, les soutiens scolaires et cours, la préparation du repas, la livraison du repas, les courses et les livraisons, l’assistance aux nécessiteux, l’accompagnement temporaire, la conduite de véhicule temporaire, les soins d’esthétique, les soins et les promenades des animaux, l’assistance informatique, l’assistance administrative, la téléassistance, l’interprète en langues des signes et les coordinations et délivrances des services à la personne. Ces services demeurent tous à domicile.
Le deuxième groupe concerne la garde ou l’accompagnement des enfants dépendants de moins de 3 ans et de moins de 18 ans. Ils sont soumis à agrément en mode mandataire et prestataire.
Le troisième groupe englobe ceux qui restent soumis à agrément en mode mandataire et à autorisation en mode prestataire. On peut citer l’assistance aux personnes âgées ou handicapées, la conduite du véhicule ou l’accompagnement d’une personne qui connait des difficultés de mobilité.
Avant de passer à un engagement, veuillez vous renseigner des méthodes d’intervention de l’organisme de services à la personne.
Évolution du marché de travail
L’Agence nationale des services à la personne a communiqué en 2009 qu’environ 4 millions de foyers ont employé des agents à domicile. Les femmes atteignent les 92 % des salariés. La majorité d’entre eux (74 %) dispose d’un grade qui ne dépasse pas le diplôme d’études secondaire.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques a mesuré le poids économique du secteur en 2011. Le bilan des services à la personne a atteint les 17, 4 milliards d’euros. En 2012, les jeunes se sont engagés progressivement dans le secteur. Leur effectif s’est élevé à 2 millions contre 600 000 en 1994. Les besoins de services à la personne généreront 660 à 825 000 postes d’ici 2030 selon le Centre d’analyse stratégique.
L’exonération de cotisations sociales sur l’emploi à domicile a été supprimée par le gouvernement en 2019. Les personnes âgées de 70 ans et plus semblent les bénéficiaires de cette réduction. Elles comptent environ 700 000.
Syndicalisme et services à la personne
Le syndicalisme au sein du secteur services à la personne demeure fragile. La solidarité entre les employés semble délicate. Le lancement d’un mouvement collectif reste difficile à ordonner, car la plupart des aides à domicile travaillent seules. En ce qui concerne les formations, le renforcement de capacité des salariés du secteur services à la personne se multiplie. De plus en plus d’institutions y investissent d’argent.