En faisant le choix d’embrasser une carrière dans la Gendarmerie Nationale, vous vous engagez dans une voie très diversifiée et qui vous proposera de nombreuses possibilités d’évoluer. Porter secours, apporter de l’aide aux personnes qui vivent un danger imminent, mais aussi agir pour travailler sur des recherches d’informations et de renseignements, la carrière de gendarme ne manque pas de rebondissements. Nous vous donnons les éléments nécessaires pour savoir comment entrer dans la Gendarmerie Nationale !
La mission de la Gendarmerie Nationale
La Gendarmerie Nationale gère principalement des missions de sécurité publique, mais aussi de police judiciaire. Contrairement à la Police Nationale, ses services sont plutôt étendus à des territoires ruraux ou périurbains.
La Gendarmerie garantit la sécurité des personnes, mais aussi la protection des biens de chacun. Elle agit aussi en urgence pour apporter du secours à une personne en péril. Elle travaille ensuite sur l’élaboration de processus de renseignements, afin de pouvoir instruire une affaire. Mais au-delà de ces missions répandues, travailler dans la gendarmerie est aussi l’occasion de se lancer dans des voies plus spécialisées et diversifiées.
Les principales spécialités de la Gendarmerie
Le gendarme sous-officier
C’est le métier de la gendarmerie le plus traditionnel. Le gendarme s’occupe des missions administratives, mais aussi de police judiciaire. Il intervient lors d’actions de prévention, de dissuasion et de protection. Il est celui qui va intervenir sur les lieux de crimes et mettre en place des protocoles de recherches d’informations et de preuves. Il élabore un maillage afin de déterminer le responsable d’une action de délinquance ou d’un crime. Il intervient aussi dans la garantie de la sécurité et de surveillance.
Le gendarme du PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne)
Le gendarme du PGHM protège et secourt les personnes qui sont en péril en milieu montagnard. Il a une forte connaissance des techniques de montagne comme l’alpinisme, le ski ou encore l’intervention dans un milieu humide (canyoning).
Pour secourir les personnes en danger, il intervient avec l’aide d’un pilote d’hélicoptère, à pied ou en utilisant des véhicules 4×4. Il organise aussi la recherche de personnes déclarées disparues. Il s’occupe également des enquêtes, afin de déterminer les déroulements des accidents et de définir qui est responsable. Le gendarme du PGHM est un véritable spécialiste du milieu montagnard et doit faire face à des dangers importants, mais toujours mesurés.
Le gendarme des Équipes Rapides d’Intervention (ERI)
Le gendarme des Équipes Rapides d’Intervention (ERI)
Ce gendarme intègre le peloton motorisé et il est un fin pilote de véhicules très rapides et performants. Il intervient principalement pour la sécurité routière et particulièrement sur les grands axes routiers. Il intervient pour stopper les conducteurs qui dépassent largement les limites de vitesse et mettent en péril la vie des autres utilisateurs de la route. Il peut aussi encadrer des transports spécifiques.
Le gendarme du GIGN
Le GIGN est le principal acteur lors de crises majeures et intervient lors de situations critiques liées à des terroristes ou au grand banditisme. Le gendarme du GIGN peut aussi bien intervenir en France qu’à l’international.
Il agit pour libérer des personnes prises en otages, enlevées ou encore pour permettre l’exfiltration de personnes. Il garantit aussi la protection de grandes personnalités. Le gendarme du GIGN doit être totalement maître de lui-même et particulièrement résistant à la pression et au stress.
Le gendarme maître-chien
Comme son nom l’indique, il est accompagné de son chien qu’il a éduqué et formé pour agir dans des milieux particuliers et pour réaliser des missions de recherche. Il agit en particulier lors de la disparition de certaines personnes (avalanches, tremblements de terre, glissements de terrain, enlèvements, etc.). Il est aussi présent dans la protection de personnes en danger. Le chien est aussi un formidable compagnon pour aider à neutraliser les malfrats ou pour découvrir de la drogue, des armes ou des engins explosifs.
Le gendarme cavalier
Ce type de gendarmes assure le même type de missions qu’un gendarme traditionnel, hormis qu’il se déplace avec un cheval.
Il agit aussi un peu plus régulièrement dans un milieu urbain, où il pratique des patrouilles afin de faire disparaître les risques de délinquance. Il encadre également des manifestations sportives ou culturelles et intervient auprès de la population pour le respect de l’environnement.
Dans les gendarmes cavaliers, il existe une élite qui représente la garde républicaine. Ils veillent à la sécurité des autorités de l’État et offrent une vision prestigieuse de la gendarmerie. Ils sont garants de la sécurité des établissements de la Nation.
Le gendarme mobile
Le gendarme mobile agit en concomitance de la gendarmerie départementale. Il est très utile lors de l’encadrement de grandes manifestations, en réalisant des contrôles d’identité, en patrouillant ou en sécurisant des lieux. Sa mobilité favorise l’aide lors d’une grande affluence de civils, comme pour un match de football, une manifestation ou encore en période de grandes vacances.
Le gendarme à moto
Il est très bon pilote de moto et assure des missions de surveillance des routes et grands axes. Il intervient pour faire respecter le Code de la route et peut verbaliser les conducteurs. Il peut travailler en association avec un hélicoptère ou un VRI, afin d’interpeller une personne en délit.
Il existe encore beaucoup de spécialités dans la Gendarmerie Nationale, telles que les recherches criminelles, les plongeurs, les pelotons de la surveillance ou encore les gendarmes spécialisés dans les systèmes d’information ou de communication.
Devenir gendarme
Pour débuter une carrière de gendarme, il faut passer un concours externe ou interne.
- Le concours interne est ouvert aux Gendarmes Adjoints Volontaires titulaires du diplôme de gendarmerie adjoint, mais aussi aux Adjoints de Sécurité (ADS) qui ont au moins un an de service. Il est aussi accessible aux militaires encore sous contrat et actifs depuis au moins 4 ans. Enfin, les réservistes de gendarmerie peuvent aussi y participer.
- Le concours externe : il faut être âgé d’au moins 18 ans et de moins de 35 ans lors de l’année du concours. Le candidat doit être titulaire d’un bac ou d’un diplôme de niveau 4. Il doit avoir réalisé la JAPD, la JDC ou encore le service national. Il doit aussi être apte physiquement.
Une fois que le candidat a réussi les épreuves du concours, il intègre une formation de 12 mois dans des établissements de sous-officiers (écoles de gendarmerie de Châteaulin (29) Chaumont (52), Montluçon (03), Tulle (19) ou Dijon (21)). Cette formation a pour but d’apporter les connaissances militaires et de leur inculquer les connaissances professionnelles avec formation directement dans une unité de gendarmerie.
